Aventure d'un soir

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il y a 5 ans

Aventure d'un soir

Consultante junior en ressources humaines, j’étais en mission dans un séminaire d’entreprise de trois jours, dans un hôtel. Le soir du deuxième jour, je discute, comme la veille, des activités du lendemain avec le collègue que je seconde dans cette mission.

Bientôt il remarque que des notes, restées dans sa chambre, lui manquent. Je lui dis d’aller les chercher vite fait, mais lui me propose de terminer cette réunion dans sa chambre, sous prétexte que nous y serions plus au calme que dans le bruit du bar. Pressée d’en finir, j’accepte sans trop argumenter. Nous allons donc dans sa chambre et, impatiente d’aller me reposer et d’en finir avec cette journée, je m’évertue à conduire la discussion au plus vite vers sa conclusion. Lui au contraire semble avoir tout son temps et bien souvent la conversation s’égare d’anecdotes en divagation, de confidences en plaisanteries. Il est beau parleur, ce collègue et il a ce charme discret qui fait que, malgré soi, on s’intéresse à lui, et une autorité naturelle émane de sa voix, de ses gestes qui vous enveloppe et vous mène doucement là où il veut vous conduire. J’essaye de fuir son regard gris bleu pétillant nimbé d’une certaine tristesse mais je ne peux détacher mes yeux de ses lèvres si finement dessinées, si sensuelles.

Je commence à ne plus me sentir très à l’aise et je deviens nerveuse. Enfin nous parvenons à nous mettre d’accord. Désireuse de me soustraire à l’atmosphère à la fois professionnelle et intime qu’il a installée entre nous, je décline son invitation à aller prendre un verre au bar, je me lève et me dirige mécaniquement vers la porte en lui souhaitant une bonne fin de soirée. Quand je veux poser la main sur la clenche, il prend ma main et m’attire à lui, m’enlace et pose ses lèvres sur les miennes. Surprise ? Pas vraiment… Je savais que ça pouvait arriver… Le voulais-je ? Je le redoutais plutôt… Puis il a eu ce poncif « il n’y a pas de mal à se faire du bien, nous n’avons plus rien d’autre à faire ce soir, et personne n’en saura rien.» qui, par son évidence, a balayé un peu de la gêne coupable qui montait en moi.

Sentant que je me relâchais, il plante son regard dans mes yeux, me dit sans ciller : « J’ai très envie de te voir nue. Je sais que tu as envie de te montrer, mais tu n’oses pas… Voilà deux jours que tu fuis, que tu te caches, laisse-toi aller, laisse-toi faire et fais ce que je te dis. Tu en as envie, je le sais. Et je suis ton supérieur, ne l’oublie pas…» Je suis subjuguée par le ton doux mais ferme de sa voix, celle qu’il a quand il dirige les séances de jeux de rôles.

Il m’emmène au milieu de la pièce, juste sous le plafonnier, s’assied sur le lit et me dit de mettre à l’aise. Sentant l’épaisse moquette sous mes pieds, et voulant entrer dans son jeu, je ne résiste pas à l’envie de retirer mes chaussures qui me font mal. « C’est un début. » Penaude, j’acquiesce d’un sourire. « Mets-toi vraiment à l’aise maintenant, comme tu ferais si tu étais seule dans ta chambre. » Je ne veux pas comprendre ce qu’il veut dire, je suis nerveuse, tendue, j’hésite un peu puis j’ôte alors mes fines socquettes. La moquette de laine est vraiment douce sous mes pieds et je me détends à ce contact. « Voilà qui est mieux ! Pieds nus ça donne plus envie ! »

C’est vrai : être pieds nus désinhibe, vous met les sens à fleur de peau, vous donne envie. « Ote ta veste, maintenant, tu as si chaud. » Je retire ma veste, qu’il va déposer soigneusement sur une chaise. Glissant un doigt dans le creux de mes reins, il tire un peu sur la ceinture de mon pantalon. « Détache-la ! » Mes doigts se portent à la boucle presque naturellement, comme pour me défaire d’une lourdeur. Le cœur me cogne dans les oreilles. Je déboucle en tremblant maladroitement. Puis il tire lentement sur la ceinture qui glisse hors des ganses. «Ne sois pas si nerveuse, calme-toi… Tu es en bon chemin… Baisse ton pantalon ! » Je m’agrippe tout au contraire à mon pantalon. « Baisse-le, te dis-je. Tu verras, ça te fera du bien ! » Il se met face à moi, plante son regard dans mes yeux. C’est trop dur, je baisse les yeux. Il prend ma main droite et la place sur le devant du pantalon. « Défais le bouton ! » Je m’exécute. « Baisse la fermeture éclair » Mes doigts cherchent la tirette, mon pantalon tombe à mes pieds.

Il va se rasseoir sur le lit. « Je t’ai toujours vue en pantalon, mais je me doutais que tu avais de belles jambes…Et je ne suis pas déçu ! » Je croise les mains sur mon ventre… Je me sens stupide et rouge de honte, en culotte et chemisier devant lui, le pantalon en accordéon à mes pieds. « Mais ne reste pas plantée comme ça ! Sors de ton pantalon, va le mettre sur la chaise ! » Heureuse de cette diversion, je ramasse mon pantalon, prends mon temps pour bien le plier, et reviens de moi-même me mettre sous le plafonnier. « C’est bien… tu as compris… Continue. » Je sais qu’il attend alors que je me défasse moi-même de mon chemisier. Une brève hésitation, et, bouton après bouton en commençant par le bas, je le fais glisser de mes épaules et l’envoie vers la chaise. En culotte et soutien, je suis de profil devant lui, sous la lumière blanche du plafonnier, je ne sais quoi faire, quoi cacher encore, et croise finalement mes bras sur ma poitrine. Il reste silencieux, me regarde intensément.

Je sens son regard détailler mes jambes, mes hanches, ma croupe, ma chute de reins, la cambrure de mon dos. Un frisson me parcourt. « C’est l’un ou l’autre, maintenant… » Je reste muette et immobile. « Eh bien ? Qu’est-ce que tu attends ? …Tu ne sais pas par où continuer ? Tu veux que je t’y aide ? … Devine ! J’ai envie de voir d’abord tes seins… Ne sois pas gênée. Tu as envie de me les montrer… » Un peu secouée par son énervement, je me défais maladroitement de mon soutien que je laisse tomber à mes pieds. « Non… Va le poser avec le reste » Je me baisse pour le ramasser « Quelle poitrine tu as ! Tes seins sont beaux et bien fermes... Combien de fois j’ai essayé de les voir dans ton décolleté !» commente-t-il pendant que je vais à la chaise et reviens sous le plafonnier, toujours de profil « Tourne-toi vers moi ! » Je lui fais face.

Il se lève, s’approche de moi. « Comme ils sont beaux ! Pourtant il y en a un dont le téton est un peu refrogné. Comment ça se fait ? » Je rumine une réponse mais il ne me laisse pas le temps de la formuler. Il s’empare des deux bouts pour les palper, les étirer un peu s’amusant avec eux comme si de rien n’était, comme s’ils ne faisaient plus partie de mon corps. Lentement ils se dressent. « Comme ça c’est beaucoup mieux ! Ils sont bien vaillants tous les deux et on ne voit plus la différence » Il s’éloigne à reculons, les yeux rivés sur ma culotte. « Ce jeu te plait…tu y prends plus de plaisir que tu ne voudrais… tu mouilles…» Je suis rouge comme une pivoine. Instinctivement, je croise mes mains sur mon ventre « Allez ! Tu ne vas pas t’arrêter en si bon chemin!

Maintenant, tu vas gentiment baisser ta culotte pour que je puisse admirer ton joli cul. Sois gentille et fais-moi ce plaisir. Montre-moi enfin ta croupe. Et tu te cambreras bien s’il te plait. Je sais que tu sais faire ça, et que tu en as aussi envie ». C’est vrai que j’ai envie d’aller jusqu’au bout, ses mots maintenant crus me choquent et m’excitent à la fois… Mes mains font glisser ma culotte à terre, et je l’envoie du pied vers la chaise, comme si je ne voulais pas quitter son regard. Il me demande alors de me retourner et de me pencher en avant, de creuser les reins. « Je veux voir ta chatte par en arrière. Plus bas ! Tu veux que je t’aide ? » Je me cambre le plus que je peux, prenant appui sur un fauteuil. « Voilà ! C’est bien ça ! Maintenant je veux voir, écarte tes fesses avec tes mains. Montre ton joli trou de cul. Je veux voir ça aussi ». L’émotion me monte aux yeux et je verse quelques larmes. Mes mains écartent mes fesses. Je me sens complètement vulnérable, complètement à sa merci.

Il s’approche de moi, passe délicatement son doigt le long de mes lèvres mouillées et glisse jusqu’à mon anus, pressant un peu, comme pour dire : « J’irai là »

Je le regarde délacer rapidement ses chaussures, enlever ses chaussettes, ôter sa veste, sa cravate. « Déboutonne ma chemise ” Un à un j’ouvre les boutons puis pose mes mains sur son torse. Il me tend ses lèvres. Je l’embrasse. Il se débarrasse de sa chemise, puis pose sa main en conque sur mon sexe. « Continue ! » dit-il en écartant mes lèvres d’un doigt. Je sursaute, veux me retirer.. « Continue, te dis-je! » Je défais sa ceinture, ouvre la braguette et son pantalon tombe à ses pieds. Je remarque son slip noir, fortement bombé par son érection. Appuyant des deux mains sur mes épaules, il me contraint à m’agenouiller devant lui, puis pose mes mains sur ses hanches. « Va jusqu’au bout. » Je fais rouler son slip, son sexe libéré me gifle en pleine figure. Les yeux rivés sur ce membre érigé, je fais glisser le slip à terre.

J’ai soudainement envie de le prendre dans mes mains, de le mesurer, de le soupeser, de le caresser mais il ne m’en laisse pas le temps. Il l’a déjà pris dans sa main, il l’introduit dans ma bouche et tirant le prépuce, il fait jaillir son gland enflé sur ma langue. Il prend alors ma tête entre ses mains et commence à aller et venir dans ma bouche. « Ne serre pas les lèvres… » J’obéis à son injonction, je le laisse faire à sa guise. « Caresse-toi » J’ai trop de gêne pour obéir à cet ordre. Il faut qu’il le répète pour qu’enfin j’écarte mes cuisses et y glisse ma main.

Je lui laisse ma bouche et essaye de me concentrer sur la caresse que je me donne. Je sens du plaisir me gagner peu à peu. Son pénis a encore enflé dans ma bouche. Il se retire, me fait relever. Ses ordres sont brefs, secs, sans appel « Appuie-toi sur le bois de lit… Ecarte un peu les bras, les jambes… Tends tes fesses vers moi.» Il caresse doucement mes fesses, les masse, les écarte, flatte mon anus du bout des doigts. Son pénis bat entre mes jambes. Je me cabre à cette caresse. « Non… non.. non, je ne veux pas !.» « Ne dis rien ! Laisse toi faire ! » Je sens qu’il se met à genoux. Ses mains écartent mes fesses. Sa langue lèche, lappe ma raie, s’attarde sur mon anus. Je me raidis trop faiblement contre cette pénétration…

Sa main reprend sur mon sexe la caresse qu’il m’a fait abandonner, flatte mes lèvres, ma vulve, cherche mon clitoris maintenant érigé, le caresse délicatement tandis qu’il darde sa langue dans mon anus. Mon bassin se balance, avançant vers son doigt qui me fouille, reculant vers la langue qui me procure ces sensations inconnues. Puis il se lève, me saisit aux hanches, glisse son gland entre mes lèvres et me pénètre. D’une seule poussée il est au fond de mon vagin.

Je sens ses testicules contre mes cuisses. Il me tient un instant ainsi empalée, puis donne de brèves saccades, comme s’il voulait s’enfoncer plus loin encore. Je sens la vague, les vagues de plaisir prendre naissance au fond de moi. Ses mouvements se font plus lents, plus longs aussi. Il sort presque de mon vagin avant de me pénétrer à nouveau. A chaque fois, j’attends le retour de son gland au fond de moi qui va libérer une nouvelle vague de plaisir. Je soupire. Il lâche mes hanches, saisit mes seins, les malaxe durement, pince mes tétons. Je crie. En deux ou trois mouvements brefs, il déclenche enfin la lame de fond de l’orgasme. Je hurle ma jouissance dans la couverture du lit sur lequel je m’effondre en s a n g lots.

Il plaque ses mains sur mes fesses, les écarte et commence à lécher mon œillet. Il darde à nouveau sa langue dans mon anus qu’il distend de ses mains. Je sais ce qui m’attend. Je me sens offerte et ouverte, à sa merci. J’ai honte de prendre plaisir à ce qu’il se serve de moi. Mais j’aime…

Pierre Degand

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